atzavara

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l'écume des jours

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dimanche 20 juillet 2014

NOUVEAU BLOG : atzavaraflorida

Ce blog est désormais arrêté pour dysfonctionnements trop fréquents.

Vous trouverez mon nouveau blog poétique à l'adresse suivante :


http://atzavaraflorida.blogspot.fr/

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jeudi 10 juillet 2014

Un verre d'eau soufrée

Le temps s'est arrêté sur Allevard et les rues y sont vides

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Quelques fleurs de jasmin

Tu n'as pas vingt ans et ouvres la boîte

de fer blanc vernissée de vert et d 'ombre.
L'or est à l'intérieur, frais, qui recèle les brins
courts, secs et noirs e l'âpre thé de Chine.
Le parsemant au hasard des pincées, des fleurs
claires s'y exhalent. Ingravides pelures, on les dirait
voiles de bonne nouvelle sur les crêtes d'Egée.
Tu en retires deux ou trois que tu époussettes et
tu les sens. Tu fermes les yeux. Qui seras-tu plus tard ?
Je souris car toi le jeune homme, tu es devenu moi.

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mardi 8 juillet 2014

L'absence est présence

Tu n'es pas là et ma main te sent, qui glisse

le long des hautes herbes. Tes mots jalonnent

ma marche. Je suis tout au cheminement et,

en même temps, je prends distance. Je te sais

ailleurs et nos yeux se croisent sous le feu

tiède des ondées de juillet qui, à l'heure où je

t'écris, tout contre la fenêtre, se sont transformées

en averse assourdissante. Si je m'y plongeais 

dénudé comme un ravi au sortir de l'asile, crois-tu

que s'y fondraient les larmes qui zèbrent mes joues

empourprées par cette après-midi de juillet ?

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Le sous-bois

Le soleil courbe la marche et alourdit le souffle,

tout est vert clair, sous le soulier et le long des mains

ballantes. je ne sais où est le terme de la promenade.

Peu m'en chaut. Je souris à mon fils qui ne me voit pas.

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samedi 5 juillet 2014

Une passette

à ma mère qui, elle aussi, fut enfant

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samedi 28 juin 2014

Tissus de carnaval

Sagement alignés mais débordant
largement du rouleau qui les contraint,

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Un boisseau de mètres en bois

à Mustapha Bensaada


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jeudi 26 juin 2014

Anacrònic acròstic

per a l' Anna Maria Villalonga, prima inter pares

Portes anys i anys ensenyant el camí
necessari per tastar la mel salada
de la vida. I ni se'n recorden, pobrets, tan

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Une péniche

Si lourde que l'eau noire la recouvre

presque, elle descend le canal, dédaigneuse

des haleurs oubliés. Nul ne la conduit, elle avance

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Soleil

Mon amour de la lune

me conduit à te délaisser ;

pourtant c'est toi qui présides

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mardi 24 juin 2014

Une photo effacée

La photo n'est plus qui égayait mes pupilles,
tu étais au réveil, emmitouflée dans la couette.

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samedi 21 juin 2014

La petite piscine

Que belle est la piscine
ronde, petite, où tu fais
une pause sur un matelas
de couleurs. Ton ventre

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Le maillot rouge

à Marie-Agnès

J'en ai porté des noirs,
mais celui que je préfère
c'est le rouge, à peine
échancré, et que le soleil

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Le jour le plus long

Il ne dure que quelques heures
et pourtant il est le plus long.

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samedi 14 juin 2014

ANNE-MARIE AGNÈS

Tu es allongée sur le capiton frais,
la lumière des hommes ne te blesse plus.
Le temps est lent, tes petits-enfants lisent,
tu es bien et ne bouges plus, tu ne souffres plus.

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vendredi 13 juin 2014

Mon fils dans la douleur

Il n'est pas plus haut que trois pommes
mais souffre déjà comme un grand. Ses yeux,
le soir, le démangent avant de se coller dans

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ÉCRIRE

Été comme hiver, un même rituel :
je descends au salon, m'assieds
à droite de la table et écris.

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Mon frère

Plus d'un siècle à nous deux. D'amour et de confidences.
Sa parole m'est nécessaire et sa curiosité infinie.
Comme des ménagères dans l'arrière cuisine s'expliquent
comment accommoder le lapin, nous devisons et nous enseignons

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La pièce naît

Le jour entre par le volet mi-clos,
encore laiteux, et la pièce prend
forme. Les arêtes d'abord, ombres
silencieuses et aiguës qui ne blessent

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