atzavara

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lectures buissonnières

Fil des billets

dimanche 28 juillet 2013

Catalan's world on Thursday

a Àngel Mifsud

"La bouteille bue par une chanson"

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mercredi 5 juin 2013

HORTA, del barri mental al tracte compulsiu (anada i tornada)

Coneixeu Horta, l'antic municipi adossat a la muntanya on tant s'hi van rentar camises i llençols del cap i casal de Catalunya?

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dimanche 28 avril 2013

Un poète (à Jean-Baptiste Pedini)

Je ne le connaissais pas et voilà qu'il m'honore de son amitié.
Jean-Baptiste a la parole lente et ciselée. On goûte ses silences
comme on aime à reposer l'anisette à peine sirotée. Il se dit de
Toulouse, on le croit du Gers, il est aussi de l'Aveyron.

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vendredi 14 décembre 2012

Caresses évanouies (sur quelques vers d'Alfonsina Storni confiés par l'ami Fabrice)

Je regarde mes mains posées
sur le formica perle.
Sages, claires, immobiles.
Silencieuses et suspendues.

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mardi 25 septembre 2012

L'attachement

Il est, paraît-il, une molécule de l'attachement ;
je ne le savais pas, ce livre me l'apprit, au détour

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mardi 11 septembre 2012

Raison du corps (Maria-Mercè Marçal, trad. M. Bourret Guasteví)

La cicatrice
divise
en deux parties
mon aisselle.

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mardi 21 août 2012

Lis estello -les étoiles- (Théodore Aubanel)

Darrié la mar e li mountagno,
Quand s'es amoussa lou soulèu,
Sus lou mounde, oumbrun e magagno.

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jeudi 12 juillet 2012

Danse de la mort (de Bartomeu Rosselló-Pòrcel)

Des esclaves du jour passaient
sur les statues blanches.

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mardi 5 juin 2012

Latitudes (Gumersind Gomila, "Le sable chaud", trad. M. Bourret)

Au pied de cette tour ancienne,

je lui demandai tendrement :

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vendredi 25 mai 2012

Collioure, Évocation du poète Gumersind Gomila (Pere Gomila, trad. Michel Bourret)

La lumière te traverse tel un incendie
de tableaux et de poèmes. L'hiver

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mardi 8 mai 2012

Ombre d'Anna (À Blanca, poème de Josep Palau i Fabre, trad. Michel Bourret Guasteví)

Passe la main dans mes cheveux, Anna,

passes-y la main.

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dimanche 15 mai 2011

De l'amistat com si fos amor.

Uns pocs versos de Jaime Gil de Biedma collits molt d'hora em desperten la reflexió:

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mercredi 11 mai 2011

"qui peut dire son ardeur, n'en éprouve que peu" (Pétrarque, Sonnets, CXXXVII)

"qui peut dire son ardeur, n'en éprouve que peu"

et je lis Montaigne sur la Tristesse, l'œil creusé,

insignifiant.

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mardi 10 mai 2011

"...Étroits sont les vaisseaux" (à propos de quelques vers de Saint-John Perse)

"...Étroits sont les vaisseaux, étroite notre couche.
Immense l'étendue des eaux, plus vaste notre empire
Aux chambres closes du désir."

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vendredi 14 janvier 2011

Les heures canoniales... ou un peu de grammaire mène à tout

Le goût de la grammaire m'est venu tôt, à l'école primaire. Bien loin de me dire la vie et ses codes, elle m'inventait des joyaux. Qui n'a jamais succombé au tintinnabulant chapelet "Mais, ou, donc, et, or, ni, car" ?Plus tard, mon père m'a fait connaître Le Bon usage de Maurice Grévisse, la grammaire préférée d'André Gide, maître de bien des goûts. Un raccourci farceur me ferait dire que si le catalan de Minorque est ma langue maternelle, le français sous la loupe d'un Belge est ma grammaire paternelle.Aussi quand le temps m'est donné, j'aime à m'y plonger au hasard. Aujourd'hui, je l'ai ouverte à la page 919. J'y lis "Le nom des heures canoniales [...] s'emploie souvent sans article". Puis suivent des citations de Pernoud, Jouhandeau, Claudel, Proust et Julien Green. Un délicieux sabir dont s'abstrait, comme toujours, le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier : "Je dus partir seul à vêpres." Le temps s'abolit et la poésie gagne...


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mercredi 29 décembre 2010

Rescat de l'instant

Al Dietari  (1979-1980) d'en Pere Gimferrer, llegim amb data del 15 d'abril de 1980 :

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samedi 30 mai 2009

Complicités, reconnaissance (Joan Margarit, II)

L'insomnie est de bon conseil qui me tient éveillé près de mon enfant qui tète.

J'ouvre, de Joan Margarit, Llum de pluja, recueil mûri et publié cependant que mon premier fils tétait lui-aussi.

Je lis.

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dimanche 17 mai 2009

l'atzavara : de Gumersind Gomila à Rosa Leveroni

    L'atzavara, en catalan, c'est l'agave, plante succulente des Amériques. On la croise dans les vers de Gumersind Gomila et au pied de ses toiles colliourenques. Elle figure aussi dans la cosmogonie pure, élémentaire, de Rosa Leveroni, poétesse rigoureuse qui a bu à la source de Carles Riba :

Una vela, només, i una atzavara;
un mar ben blau i una blavor de cel;
una joia callada i ben avara,
i l'aquietament de tot anhel.
                                   (Les notes greus, "Desig")
  Puisse la mer fidèle y boire sur ses tombeaux.

lundi 11 mai 2009

À propos de deux vers de Pere Gomila

com cau la pluja persistent
sobre la pols dels dies.

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samedi 2 mai 2009

Joan Margarit et les Premiers Froids

     Prix National de Littérature en Catalogne, Prix National de Poésie en Espagne, la même année (2008) et pour le même recueil (Casa de Misericòrdia), Joan Margarit est une voix célébrée de la poésie catalane contemporaine que l'on gagne à découvrir au fil humble des pages hasardeuses. 

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