Un poète (à Jean-Baptiste Pedini)
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 28 avril 2013, 22:18 - lectures buissonnières - Lien permanent
Je ne le connaissais pas et voilà qu'il m'honore de son amitié.
Jean-Baptiste a la parole lente et ciselée. On goûte ses silences
comme on aime à reposer l'anisette à peine sirotée. Il se dit de
Toulouse, on le croit du Gers, il est aussi de l'Aveyron.
Jean-Baptiste a la parole lente et ciselée. On goûte ses silences
comme on aime à reposer l'anisette à peine sirotée. Il se dit de
Toulouse, on le croit du Gers, il est aussi de l'Aveyron.
En marge d'une mer grise et pluvieuse, il nous apprit à écrire,
un samedi d'avril. Il nous apprit qu'écrire c'était avant tout lire
et puis glaner, glaner encore des objets comme des coquillages en grève.
Vous le voulez découvrir ? sans rien lui demander, je vous en glisse
quelques lignes, broutille de contrebandier aux mains sentant le thym :
"De grosses bulles étincellent et chargent le paysage de baies sauvages. La lande rousse, la lande sèche, les empreintes de pieds nus. Les barques mélancoliques à la coque verte et grise. Tout y est !"
un samedi d'avril. Il nous apprit qu'écrire c'était avant tout lire
et puis glaner, glaner encore des objets comme des coquillages en grève.
Vous le voulez découvrir ? sans rien lui demander, je vous en glisse
quelques lignes, broutille de contrebandier aux mains sentant le thym :
"De grosses bulles étincellent et chargent le paysage de baies sauvages. La lande rousse, la lande sèche, les empreintes de pieds nus. Les barques mélancoliques à la coque verte et grise. Tout y est !"