Blés du biterrois
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 15 avril 2014, 07:58 - l'écume des jours - Lien permanent
je songeais à Péguy sur ma gauche :
"Étoile de la mer voici la lourde nappe.
Et la profonde houle et l'océan des blés"
Peignées par une brise légère et déjà tiède
des tiges vert pâle ondulaient. Simplement.
Elles n'avaient rien de la "mouvante écume" de
la parole beauceronne. J'avais oublié que le
biterrois était parsemé d'emblavures étroites,
donnant un blé dur comme la pierre. Au retour,
je vis la cathédrale noirâtre se détacher dans
le lointain. Et plein d'espoir, je songeai à l'été.
La course brûlait mes poumons,
je songeais à Péguy sur ma gauche :
"Étoile de la mer voici la lourde nappe.
Et la profonde houle et l'océan des blés"
Peignées par une brise légère et déjà tiède
des tiges vert pâle ondulaient. Simplement.
Elles n'avaient rien de la "mouvante écume" de
la parole beauceronne. J'avais oublié que le
biterrois était parsemé d'emblavures étroites,
donnant un blé dur comme la pierre. Au retour,
je vis la cathédrale noirâtre se détacher dans
le lointain. Et plein d'espoir, je songeai à l'été.