M'hi apropo amb el dit i reconec el verd profund
d'una ampolla de cervesa llançada al mar per un
desesperat, el roig apagat d'un maó perdut per qui

no pogué mai arribar a fer casa ni llinatge i el negre
dur del marbre d'una tomba tentinejant. Res de bo, res a veure

amb la sorra blanca de les platges de la meva illa enyorada,
fina i olorosa, feta d'engrunes de petxines i d'estelles de façanes
encalcinades per mariners intemporals. Acluco els ulls i somio...

***

D'impossibles dunes sous mes lunettes fumées,
du sable jaunâtre fait des restes d'un monde usé.

Je m'en approche du doigt et reconnais le vert profond
d'une bouteille de bière lancée à la mer par un
désespéré, le rouge éteint d'une brique perdue par qui

ne parvint jamais à faire une maison ni une lignée et le noir
dur du marbre d'une tombe chancelante. Rien de bon, rien à voir

avec le sable blanc des plages de mon île regrettée,
fin et odorant, fait de miettes de coquillages et d'éclats de façades
peintes à la chaux par des marins intemporels. Je ferme les yeux et rêve.