EN LISANT, EN ÉCRIVANT
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 21 mai 2014, 09:30 - l'écume des jours - Lien permanent
Le titre de l'ouvrage de Gracq jamais ne m'a quitté.
Vade-mecum orphelin des pages qui le firent, il préside,
tutélaire, à mes actions. Je ne puis écrire sans lire et
Vade-mecum orphelin des pages qui le firent, il préside,
tutélaire, à mes actions. Je ne puis écrire sans lire et
la découverte de la main amie sous mes yeux féconde
mon texte à venir. Cadou, Pere Gomila, Vinyoli -sur qui
je parlerai vendredi- m'enseignent les mots et les vers
que vous lisez parfois en accrochant mon nom à l'angle
vif de votre regard d'enfant. Leurs lettres tièdes sont dans
une bourse de soie. Je les secoue et plonge la main pour
composer mes mots et mes images. Je m'y vois moins que
je ne les vois malgré la distance et le froid aigre du temps.
Je peux alors m'étendre et dormir jusqu'à plus soif. Enfin.
mon texte à venir. Cadou, Pere Gomila, Vinyoli -sur qui
je parlerai vendredi- m'enseignent les mots et les vers
que vous lisez parfois en accrochant mon nom à l'angle
vif de votre regard d'enfant. Leurs lettres tièdes sont dans
une bourse de soie. Je les secoue et plonge la main pour
composer mes mots et mes images. Je m'y vois moins que
je ne les vois malgré la distance et le froid aigre du temps.
Je peux alors m'étendre et dormir jusqu'à plus soif. Enfin.