la découverte de la main amie sous mes yeux féconde
mon texte à venir. Cadou, Pere Gomila, Vinyoli -sur qui
je parlerai vendredi- m'enseignent les mots et les vers

que vous lisez parfois en accrochant mon nom à l'angle
vif de votre regard d'enfant. Leurs lettres tièdes sont dans
une bourse de soie. Je les secoue et plonge la main pour

composer mes mots et mes images. Je m'y vois moins que
je ne les vois malgré la distance et le froid aigre du temps.
Je peux alors m'étendre et dormir jusqu'à plus soif. Enfin.