Les volets sont encore tirés, juin
me fait violence dans les bouffées
d'air déjà tiède qui filtrent par

les persiennes et le chant des oiseaux.
Je ne sais pas où je suis, les poèmes
s'enchaînent. Un mot, une idée, une image.

Tout m'est hommage à la vie. Autour de moi,
la ville dort encore, du moins le crois-je,
l'écriture n'en sera que plus sereine.