à mes nuits et enlumines mes rêves

d'un or qui les ensevelit au réveil.

Déjà les jours décroissent et tu t'éloignes.

.

Pourtant ta bonté prolongera pour deux bons

mois encore le feu de ta passion.  La peau de

mon aimée se dorera, semblable à ses cheveux

.

et je marcherai à ton ombre, le long du vieux 

canal. Ça sentira l'anis, la pistache et le foin sec

et je mettrai ma pauvre vie entre tes mains d'airain.