À leur place, je voudrais ces pétales en plage

que ma nuit a rêvés comme couche et à leur bord

ton corps endormi, serein, bien loin des papiers

qui, eux aussi, occupent ta vie. Ou bien ce fort

volume des œuvres de Rimbaud que samedi appelle.

  

Il sera temps alors de jeter aux orties ce fatras

de chiffres et de lettres, tirer de la Soif la 

Comédie intime qui place tout un chacun en face

de ses choix et "expirer en ces violettes humides

dont les aurores chargent ces forêts".