Ton livre
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 5 septembre 2011, 06:56 - l'écume des jours - Lien permanent
Et tu posas ton livre sur le carreau bientôt froid.
Des pentes de la nuit, il était déjà gorgé.
Intimités forcées, crimes soudains, tendresses abolies.
Des pentes de la nuit, il était déjà gorgé.
Intimités forcées, crimes soudains, tendresses abolies.
Pourtant, caressé sur sa tranche de velours, il semblait
calme et sage. L'obscurité ne me permettait pas de saisir
le voile léger du pas de tes doigts, soir après soir.
En m'y penchant pourtant, j'y découvris ta senteur légère
qui trouait le silence, promesse d'interminables discussions
que ton livre ferait naître, croisées d'avec mes vers lus.
calme et sage. L'obscurité ne me permettait pas de saisir
le voile léger du pas de tes doigts, soir après soir.
En m'y penchant pourtant, j'y découvris ta senteur légère
qui trouait le silence, promesse d'interminables discussions
que ton livre ferait naître, croisées d'avec mes vers lus.