Ton bras (petit atelier poétique en sonnet français)
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 7 septembre 2011, 05:48 - l'écume des jours - Lien permanent
Et ton bras s'est posé sur mon corps déjà lourd ;
la nuit était sereine, en rêve l'enfant dormait.
Ta douceur zébrait ma peau, la mienne t'aimait.
Insomniaque impénitent, j'avais les doigts gourds.
la nuit était sereine, en rêve l'enfant dormait.
Ta douceur zébrait ma peau, la mienne t'aimait.
Insomniaque impénitent, j'avais les doigts gourds.
Qu'il est doux, sans le faire, de nous faire l'amour,
de téter à nos âmes cet admirable lait
qui fait que l'année toute et sans aucun délai,
nous sommes bien ensemble et les princes du jour.
Je m'étais réveillé, les yeux encor' collés
quand, sans rien dire, ni faire, ma douce aimée,
tu fis de ton bras un lien vigoureux et doux
qui sut, sans rien dire, ni faire, me ravir,
telle la lumière du soir dans l'automne roux,
patiente entremetteuse des plus secrets plaisirs.