Fruits inouïs
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 19 octobre 2011, 10:27 - l'écume des jours - Lien permanent
La lumière a pâli et les fruits s'en vont
qui régalaient mes sens voici quelques semaines.
qui régalaient mes sens voici quelques semaines.
À leur place, des fruits secs de saison, sous gangue
de bois lustré et ennuyeux en diable. Je pleure et m'ennuie,
tout seul dans ce bureau glacé, sans musique ni saveurs.
Alors je m'invente l'été, en son début, à tes côtés,
sur une plage de Tarragone, le soir venu. Tu étais belle et riais.
Tes lèvres brillantes avaient goût de grenade et de gingembre
et glissaient fuyantes sous les miennes comme lézards au soleil
avant de fondre sous ma bouche dans l'éclat de nos dents.
de bois lustré et ennuyeux en diable. Je pleure et m'ennuie,
tout seul dans ce bureau glacé, sans musique ni saveurs.
Alors je m'invente l'été, en son début, à tes côtés,
sur une plage de Tarragone, le soir venu. Tu étais belle et riais.
Tes lèvres brillantes avaient goût de grenade et de gingembre
et glissaient fuyantes sous les miennes comme lézards au soleil
avant de fondre sous ma bouche dans l'éclat de nos dents.