Pluie d'automne
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 24 octobre 2011, 11:48 - l'écume des jours - Lien permanent
La pluie qui mouille mes mains,
embrume-t-elle ton visage qui dort ?
embrume-t-elle ton visage qui dort ?
Je saute à cloche-pied dans la rue
qui descend et je pense soudain à tes pieds
tiédis par la couette jolie. Sauteraient-ils
en ma compagnie ce gentil menuet ? Je m'arrête
et reprends ma marche d'un pas grave, paupière basse.
C'est quand tu dors que je vois clair
et si je ne dors pas, moi, dans la nuit de vieil or,
c'est parce que je hume, avide, le parfum de tes rêves sûrs.
qui descend et je pense soudain à tes pieds
tiédis par la couette jolie. Sauteraient-ils
en ma compagnie ce gentil menuet ? Je m'arrête
et reprends ma marche d'un pas grave, paupière basse.
C'est quand tu dors que je vois clair
et si je ne dors pas, moi, dans la nuit de vieil or,
c'est parce que je hume, avide, le parfum de tes rêves sûrs.