Tu es
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 31 octobre 2011, 03:55 - l'écume des jours - Lien permanent
Ta voix s'est tue, voici quatre heures déjà,
et elle résonne encore, guidant mes doigts gourds.
et elle résonne encore, guidant mes doigts gourds.
Je croyais la complicité esclave de la présence
continue, imposante, impatiente. Il n'en est rien.
Elle se confond dans la présence mais se fond à l'absence
quand les mois lui donnent sel et sang pour ouvrir les carreaux.
Même en silence, même dans l'absence, tu es ma croisée claire,
ma fenêtre lucide ouverte sur un monde que je savais incertain.
Et si j'écris, cette nuit, penché sur un mauvais lutrin qui ronfle
sous mon écran vif, c'est en hommage aux mots que tu me dis en silence.
continue, imposante, impatiente. Il n'en est rien.
Elle se confond dans la présence mais se fond à l'absence
quand les mois lui donnent sel et sang pour ouvrir les carreaux.
Même en silence, même dans l'absence, tu es ma croisée claire,
ma fenêtre lucide ouverte sur un monde que je savais incertain.
Et si j'écris, cette nuit, penché sur un mauvais lutrin qui ronfle
sous mon écran vif, c'est en hommage aux mots que tu me dis en silence.