Une paire de chaussettes petites
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 11 février 2012, 09:15 - l'écume des jours - Lien permanent
Ce matin, j'ai commis une erreur, belle comme le jour,
chaude comme la nuit. Au moment d'enfiler mes chaussettes,
j'ai vu de frêles oisillons cendre et jais perdus dans ma main vide.
chaude comme la nuit. Au moment d'enfiler mes chaussettes,
j'ai vu de frêles oisillons cendre et jais perdus dans ma main vide.
C'étaient tes chaussettes petites que tu avais laissées en boule
quand l'amer nous surprit un mardi de janvier. Je les ai serrées
longuement en songeant à ta vie tendre et à nos mots passés.
Les mois couleront, tu t'épanouiras, ensemençant le monde de ton
sourire calme, entourée de tes amies, courtisée d'un galant
que tu refuses encore mais qui déjà te sourit. Et moi au loin,
perdu dans mes mots tièdes, je serrerai tes chaussettes petites
pour que le vie t'offre enfin ce que je ne pus te donner mais qui
habite toujours le fond intime et clair de mes pensées de soie.
quand l'amer nous surprit un mardi de janvier. Je les ai serrées
longuement en songeant à ta vie tendre et à nos mots passés.
Les mois couleront, tu t'épanouiras, ensemençant le monde de ton
sourire calme, entourée de tes amies, courtisée d'un galant
que tu refuses encore mais qui déjà te sourit. Et moi au loin,
perdu dans mes mots tièdes, je serrerai tes chaussettes petites
pour que le vie t'offre enfin ce que je ne pus te donner mais qui
habite toujours le fond intime et clair de mes pensées de soie.