Ma sirène, une muse
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 3 juin 2012, 09:32 - l'écume des jours - Lien permanent
On dit que les antiques sirènes
avaient une si belle voix qu'elles
défièrent un jour les muses du Parnasse
avaient une si belle voix qu'elles
défièrent un jour les muses du Parnasse
et que vaincues elles s'en allèrent,
à Messine, enchanter les marins en
goguette, de leurs ritournelles gouailleuses.
Ma sirène, elle, ignore de la Sicile le charme
des baies tièdes et se ressource dans l'Ardêche
quand le printemps se fait. Nageant dans l'eau
glacée, silencieuse, elle fredonne pourtant
des chants délicieux qui me parviennent, enchantent
mon cœur et font naître ces mots qu'à présent vous lisez.
à Messine, enchanter les marins en
goguette, de leurs ritournelles gouailleuses.
Ma sirène, elle, ignore de la Sicile le charme
des baies tièdes et se ressource dans l'Ardêche
quand le printemps se fait. Nageant dans l'eau
glacée, silencieuse, elle fredonne pourtant
des chants délicieux qui me parviennent, enchantent
mon cœur et font naître ces mots qu'à présent vous lisez.