Mais le sort amer m'a assigné d'autres rites,
et je me terre le soir là où on rien ne luit.
Je quitte sans nul regret tout ce qui me fuit
pour épouser des nuits la grisaille au plus vite.

L'interminable puits étire mon espace,
j'écris, j'écris, j'écris et jamais ne me lasse,
tout à la fièvre d'éterniser les instants

où ta parole se fait vie, bouscule et vibre,
ouragan de vin frais, du rouge et puis du blanc,
pour m'en aller aux vents crier que je suis libre.