Un Vinsobres blanc dans le jour finissant
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 17 juin 2012, 18:22 - Lien permanent
On a raillé Vinsobres pour son rouge sang
et son rosé clair éclaboussant les chemises
des hôtes attablés. On a oublié le blanc,
et son rosé clair éclaboussant les chemises
des hôtes attablés. On a oublié le blanc,
l'humble blanc, caché dans des bouteilles
sombres ou des fontaines de carton opaque
et voilà qu'il est là, devant moi, en ce jour
finissant. La fontaine s'achève, bientôt
il ne restera rien de la longue promenade
qui nous fit le trouver, au hasard des vieux
chais, un dimanche de printemps de ce beau
millénaire. J'en ai mis peu au fond d'un
verre blanc et je le fais tournoyer lentement,
m'essayant à mimer, d'un geste maladroit,
un jeté de drap blanc le long d'une route
égarée, entre Drôme et Provence, il y a un mois,
il y a un siècle.
sombres ou des fontaines de carton opaque
et voilà qu'il est là, devant moi, en ce jour
finissant. La fontaine s'achève, bientôt
il ne restera rien de la longue promenade
qui nous fit le trouver, au hasard des vieux
chais, un dimanche de printemps de ce beau
millénaire. J'en ai mis peu au fond d'un
verre blanc et je le fais tournoyer lentement,
m'essayant à mimer, d'un geste maladroit,
un jeté de drap blanc le long d'une route
égarée, entre Drôme et Provence, il y a un mois,
il y a un siècle.