Barcelonamour
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 24 juin 2012, 07:04 - l'écume des jours - Lien permanent
Rien n'est comme de s'y perdre
les mains dans les poches,
le regard las.
Barcelone, en ses marges,
dévoile ses atours au détour
d'une rue.
Pente ombreuse de Sant Andreu
ou cube odorant du marché
coincé
entre des portiques cent,
mon amour s'y déploie sans
queue ni tête.
Prenez-la au matin, au sortir
du métro, longez l'ombre joyeuse
et buvez
les paroles des drôles ébahis.
Le catalan s'y marie aux dessous
de Castille
et le café prend goût des mégots
matinaux. Silence des pas mille,
des pensées
du flâneur qui y découpe ses anciennes
cités dans le cuir chaud d'un quartier
neuf
Avant que de crier sur la rambla
assassine qu'on le veut frapper
d'amnésie
plutôt que de lui rendre la Barcelone
aimée où il fut bien
heureux.
dévoile ses atours au détour
d'une rue.
Pente ombreuse de Sant Andreu
ou cube odorant du marché
coincé
entre des portiques cent,
mon amour s'y déploie sans
queue ni tête.
Prenez-la au matin, au sortir
du métro, longez l'ombre joyeuse
et buvez
les paroles des drôles ébahis.
Le catalan s'y marie aux dessous
de Castille
et le café prend goût des mégots
matinaux. Silence des pas mille,
des pensées
du flâneur qui y découpe ses anciennes
cités dans le cuir chaud d'un quartier
neuf
Avant que de crier sur la rambla
assassine qu'on le veut frapper
d'amnésie
plutôt que de lui rendre la Barcelone
aimée où il fut bien
heureux.