Le baiser
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 10 juillet 2012, 16:43 - l'écume des jours - Lien permanent
Les heures ont passé et son goût
s'en est allé ; pourtant il est
en moi et me sourit, ce baiser
du matin, volé à ton corps défendant.
s'en est allé ; pourtant il est
en moi et me sourit, ce baiser
du matin, volé à ton corps défendant.
Sourire tyrien, commissures sans fin,
il ferme mes yeux et ouvre mes mains.
Est-il de route plus belle, en Provence,
que ce chemin clair entre nos deux visages ?
Écrire, t'écrire, assis à une mauvaise table,
c'est ouvrir mon cœur à son souvenir agile
et former le souhait que les mois et les années
m'en prodiquent le souffle multiple, simple et vrai.
il ferme mes yeux et ouvre mes mains.
Est-il de route plus belle, en Provence,
que ce chemin clair entre nos deux visages ?
Écrire, t'écrire, assis à une mauvaise table,
c'est ouvrir mon cœur à son souvenir agile
et former le souhait que les mois et les années
m'en prodiquent le souffle multiple, simple et vrai.