Un drap noir
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 22 juillet 2012, 09:16 - l'écume des jours - Lien permanent
Le drap noir te recouvre,
impassible. Tu dors dans
la pièce claire qui bruisse
impassible. Tu dors dans
la pièce claire qui bruisse
déjà des menus occupations
d'un dimanche matin. Mentalement,
je te dévoile et pense aux
heures qui nous tinrent éveillés,
cette nuit, entre confidences
et baisers. Le drap noir,
de côté, tout aussi impassible,
nous témoignait alors la chaude
complicité des éléments alentour.
Longtemps, je sais, je puiserai
dans l'encre de sa toile les lettres
de vie dont, émerveillé, je t'honorerai.
d'un dimanche matin. Mentalement,
je te dévoile et pense aux
heures qui nous tinrent éveillés,
cette nuit, entre confidences
et baisers. Le drap noir,
de côté, tout aussi impassible,
nous témoignait alors la chaude
complicité des éléments alentour.
Longtemps, je sais, je puiserai
dans l'encre de sa toile les lettres
de vie dont, émerveillé, je t'honorerai.