Nuit ultime
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 27 juillet 2012, 02:51 - l'écume des jours - Lien permanent
Et ta main s'est repliée sur le drap un peu frais.
La nuit était en son cœur, tes rêves nous unissaient.
La nuit était en son cœur, tes rêves nous unissaient.
Dehors, les pies ne s'étaient pas encore éveillées
et les chats hâves frôlaient le volet vert fendillé.
Qui eût dit que le temps qui nous séparait ne tarderait
pas à nous réunir ? Silence de rose et de réséda, douceur
de pétales, tiédeur de ta main engourdie contre le drap
déjà moins frais, annonciateur d'une chaude journée sur
les routes du sud.
et les chats hâves frôlaient le volet vert fendillé.
Qui eût dit que le temps qui nous séparait ne tarderait
pas à nous réunir ? Silence de rose et de réséda, douceur
de pétales, tiédeur de ta main engourdie contre le drap
déjà moins frais, annonciateur d'une chaude journée sur
les routes du sud.