Au printemps, ils glissent sur l'herbe
tendre des vergers et s'humectent
de rosée vive.

L'été les voit frôler mon dos et étreindre
mes épaules avant que de se mouiller
d'un verre de vin frais.

Comment seront-ils en automne ? Je les
pressens moussus dans un sous-bois de rêve,
au bout du monde, tout près...