Les tomates
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 10 août 2012, 08:06 - l'écume des jours - Lien permanent
Mûres et chaudes, elles collaient
à la main qui les pelait, onctueuse
de leur jus. En les portionnant, on eût
dit des grenades amollies au sortir
à la main qui les pelait, onctueuse
de leur jus. En les portionnant, on eût
dit des grenades amollies au sortir
de l'été. Déjà la poêle crépitait qui
les fondrait en sauce avant que de la mêler
à la viande pour abreuver des boisseaux
de pâtes claires. J'étais au fourneau,
la sauce qui enchanterait mes convives
m'importait moins que d'y voir l'empreinte
du sang de ta terre.
les fondrait en sauce avant que de la mêler
à la viande pour abreuver des boisseaux
de pâtes claires. J'étais au fourneau,
la sauce qui enchanterait mes convives
m'importait moins que d'y voir l'empreinte
du sang de ta terre.