En marge de l'autre route
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 1 septembre 2012, 08:18 - l'écume des jours - Lien permanent
Le sol était gras de gazole et l'herbe rase.
Peu de place pour qui ne s'y était pas garé.
Peu de place pour qui ne s'y était pas garé.
Des voitures semblaient abandonnées que recouvrait
une couche de poussière grasse. D'autres, à bout de
souffle, brûlaient à l'approche. C'est là, dans
cette marge inhospitalière que nous nous étions
donné rendez-vous. Tu avais roulé longtemps et tes
yeux brillaient. La marge s'évanouit et nous parlâmes
longuement, nous étreignant un peu. À un moment,
sans te le dire, je sentis l'ombre du Rhône dans
tes cheveux lissés. Je lui souris, je le revis,
ce complice tendre et silencieux de nos cheminements
aimés.
une couche de poussière grasse. D'autres, à bout de
souffle, brûlaient à l'approche. C'est là, dans
cette marge inhospitalière que nous nous étions
donné rendez-vous. Tu avais roulé longtemps et tes
yeux brillaient. La marge s'évanouit et nous parlâmes
longuement, nous étreignant un peu. À un moment,
sans te le dire, je sentis l'ombre du Rhône dans
tes cheveux lissés. Je lui souris, je le revis,
ce complice tendre et silencieux de nos cheminements
aimés.