Un petit sac de sable blanc
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 19 septembre 2012, 15:33 - l'écume des jours - Lien permanent
On aurait dit de la farine bise
dont la finesse collerait aux doigts.
dont la finesse collerait aux doigts.
Mon amour l'avait cueilli à Punta
Prima, le quinze du mois, à quinze heures
quinze. Depuis, le sable s'était recroquevillé
dans un pochon tiède, translucide, noué.
Et dans l'obscurité de la valise froide,
il attendait qu'on lui donne vie, un pot
de verre clair, l'image inverse de la bouteille
jetée à la mer avec un message désespéré.
Lui, il figurerait, en haut d'une étagère,
comme le jalon serein d'une harmonie rare
et belle, comme des pas inscrits, effacés et
réinscrits, au gré de la marche et des marées.
Prima, le quinze du mois, à quinze heures
quinze. Depuis, le sable s'était recroquevillé
dans un pochon tiède, translucide, noué.
Et dans l'obscurité de la valise froide,
il attendait qu'on lui donne vie, un pot
de verre clair, l'image inverse de la bouteille
jetée à la mer avec un message désespéré.
Lui, il figurerait, en haut d'une étagère,
comme le jalon serein d'une harmonie rare
et belle, comme des pas inscrits, effacés et
réinscrits, au gré de la marche et des marées.