Un coucher de soleil roux
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 6 octobre 2012, 09:17 - l'écume des jours - Lien permanent
Et la vie s'est posée que je croyais lointaine,
sur nos draps, en tailleur, au sortir du repas.
sur nos draps, en tailleur, au sortir du repas.
Tu me contais tes jours, du doigt j'en caressais
les contours. La pénombre fit place aux abords
de ce lac où vous vous rencontriez pour échanger
un brin tout en mangeant sur le pouce les victuailles
tirées du sac. Le travail n'était plus, pour une heure,
une toute petite heure. Vous parliez de vacances, de maisons,
d'enfants, d'amis truculents et de rencontres sages. Tu fus
intarissable, soudain tu te tus et tu posas ta tête sur mon épaule.
La pénombre cédait le pas au soleil roux se couchant sur l'étang.
les contours. La pénombre fit place aux abords
de ce lac où vous vous rencontriez pour échanger
un brin tout en mangeant sur le pouce les victuailles
tirées du sac. Le travail n'était plus, pour une heure,
une toute petite heure. Vous parliez de vacances, de maisons,
d'enfants, d'amis truculents et de rencontres sages. Tu fus
intarissable, soudain tu te tus et tu posas ta tête sur mon épaule.
La pénombre cédait le pas au soleil roux se couchant sur l'étang.