sans fin pour te bien abreuver quand le soleil
nous aurait exténués. La plage serait à nous,
cachée entre les roches et nous y mangerions

des petits pains baléares avec quelques tomates.
L'été s'en serait allé mais l'automne attendrait
que nos pieds enlacés sèchent sur le rivage.

Ma maison, toute de rêve dressée, t'attend déjà,
au creux du lit. Tu la reconnaîtras. On l'atteint
au terme d'une excursion sans fin, à Es Grau, sur

notre île.