Le réveil déserté
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 22 novembre 2012, 01:18 - l'écume des jours - Lien permanent
On se servait de cadrans dorés
lourds, aux aiguilles romaines,
auquel on ajoutait, royal des pièces
d'or en assiette de porcelaine.
lourds, aux aiguilles romaines,
auquel on ajoutait, royal des pièces
d'or en assiette de porcelaine.
Parfois cela ne suffisait pas
et le sommeil reprenait le dessus.
et le sommeil reprenait le dessus.
Moi j'usais d'une simple musique,
à sept heures dix-huit, par-dessus
les monts violets de givre et
les autoroutes bondées.
Puis il se déserta, ce réveil de
sons crème et, depuis, me tient éveillé
jusqu'à cette heure matinale, ni sombre
ni claire, où, naguère, il faisait
allègrement danser la pièce, avide de
devis qui peu à peu renaissaient.
à sept heures dix-huit, par-dessus
les monts violets de givre et
les autoroutes bondées.
Puis il se déserta, ce réveil de
sons crème et, depuis, me tient éveillé
jusqu'à cette heure matinale, ni sombre
ni claire, où, naguère, il faisait
allègrement danser la pièce, avide de
devis qui peu à peu renaissaient.