Le jour, la nuit. Parfois, je ne dormais pas
et quadrillais la ville silencieuse et froide.

Puis tu vins et me la fis aimer différemment,
sur un rythme lent et tiède. Une Barcelone

des quartiers, illuminée la nuit, aux trottoirs
sonores du jeu des enfants et de la conversation

des personnes âgées. Souvent j'y vis ou plutôt je rêve
d'y vivre. À ta façon sinon à tes côtés. Voilà peu j'y

fus avec mon grand fils. Le professeur que j'aime tant
et que tu ne connais pas. Nous y fûmes sans toi mais il

y avait dans notre marche un peu de ta démarche et nous
finîmes au Rincón del Cava, à ton invitation, comme si souvent

nous d'eux.