En séchant, sa surface
acquiert la patine d'un bois

précieux. Orpheline, frémissant
de froid, la peau neuve, obscène

de jeunesse, la regarde et s'y abîme.
Elle rêve de ses sucs aujourd'hui

oubliés mais qui l'ont colorée patiemment
avec le temps et l'ivresse des étreintes.

La peau neuve ne sait pas que la chrysalide
le fut aussi avant que de se gorger de miel.

Et de sel gemme aussi.