Voix du soir
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 6 décembre 2012, 04:56 - l'écume des jours - Lien permanent
Ta voix est sage qui égratigne mes cils,
ta voix m'emporte loin puis me laisse là.
ta voix m'emporte loin puis me laisse là.
Quelques mots lus, imaginés, voisés sous
les doigts puis le silence voulu, subi.
Point d'orgue du sang qui bat aux tempes
et assourdit l'esprit avant de sombrer
sur la suédine brune face à l'écran déserté.
Voix du soir, ô mon beau miroir qui fait tenir
le temps dans une poignée de secondes avant
d'ouvrir la main fourmillante, inerte, sans but.
Voie du passé, voix du présent, panneaux qui défilent
sur l'autoroute un soir en ombre de juillet dans un
silence qui l'exige avant que de la recevoir, en deux
ou trois mots sur l'aire déserte où tu voulus t'abreuver.
les doigts puis le silence voulu, subi.
Point d'orgue du sang qui bat aux tempes
et assourdit l'esprit avant de sombrer
sur la suédine brune face à l'écran déserté.
Voix du soir, ô mon beau miroir qui fait tenir
le temps dans une poignée de secondes avant
d'ouvrir la main fourmillante, inerte, sans but.
Voie du passé, voix du présent, panneaux qui défilent
sur l'autoroute un soir en ombre de juillet dans un
silence qui l'exige avant que de la recevoir, en deux
ou trois mots sur l'aire déserte où tu voulus t'abreuver.