Nuit noire
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 7 décembre 2012, 02:50 - l'écume des jours - Lien permanent
Et l'hiver de manger le pain blanc
des journées si claires, naguère.
des journées si claires, naguère.
À pleines dents, sans lever la tête.
Dans un silence glacé d'où n'émergent
que le tic-tac grave de l'horloge et ta
conscience, la mienne aussi, ébranlées
toutes deux par la soudaine noirceur
qui ôte aux derniers coquelicots leurs
pétales de songe.
Dans un silence glacé d'où n'émergent
que le tic-tac grave de l'horloge et ta
conscience, la mienne aussi, ébranlées
toutes deux par la soudaine noirceur
qui ôte aux derniers coquelicots leurs
pétales de songe.