Nulle échoppe, nulle taverne où réchauffer
son corps aux conversations des chalands.

Et c'est quand le désespoir l'accable et
entrave ses pas qu'il tombe sur une bâtisse

massive et silencieuse. Les volets vermoulus
y sont clos et le vaste hall brille sous le

verre. Nul visiteur, nul autre voyageur que lui,
sans bagages ni apprêt. La banque vide passée,

il accédera à un patio immense, couvert en son
sommet pour le protéger de la pluie et des embruns.

Les fenêtres intérieures y donnent, derrière
quatre ou cinq rangées de balustres rouillées.

En bas, une douce chaleur court entre les poufs
et les sofas, les palmiers nains et plantes d'agrément.

On lui servira un thé brûlant, il attendra. Et, peu à peu,
l'hôtel s'animera autour de ce patio qui l'avait reposé.