La Bocca della Verità
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 9 décembre 2012, 21:33 - l'écume des jours - Lien permanent
Non pas le masque de marbre muré
de Sainte Marie de Rome mais le disque
noir du tunnel du Malpas, une après-midi
de décembre, en courant le long du canal.
de Sainte Marie de Rome mais le disque
noir du tunnel du Malpas, une après-midi
de décembre, en courant le long du canal.
L'ombre joue avec le soleil au Ponant,
la bouche est froide qui boit l'eau noire.
En y entrant, je déroule le temps et interroge
la pierre. Dure et sombre à l'entrée, elle est
claire et friable à la sortie, je cours sur le
sable, comme naguère à Vendres, non loin. Nulle
péniche, nul promeneur malgré l'heure dominicale,
seule mon âme qui cherche sa sœur dans l'antique
promesse. Je ne sais ce qu'est la Vérité. La cherché-je
seulement ? Mais je sais qu'elle a coulé sous cette arche
de grès, emportant nos pas vers Colombiers la proche et
Marseillan la lointaine, au gré de l'eau silencieuse.
la bouche est froide qui boit l'eau noire.
En y entrant, je déroule le temps et interroge
la pierre. Dure et sombre à l'entrée, elle est
claire et friable à la sortie, je cours sur le
sable, comme naguère à Vendres, non loin. Nulle
péniche, nul promeneur malgré l'heure dominicale,
seule mon âme qui cherche sa sœur dans l'antique
promesse. Je ne sais ce qu'est la Vérité. La cherché-je
seulement ? Mais je sais qu'elle a coulé sous cette arche
de grès, emportant nos pas vers Colombiers la proche et
Marseillan la lointaine, au gré de l'eau silencieuse.