J'ai passé son âge depuis longtemps,
et en cette heure ensoleillée de décembre,
entouré de trois de mes enfants, je souris

aux anges. Aux anges ? Non, le pluriel me
sied mal. Je souris à un ange dont je sens
la marque délicate et permanente.

Le temps qui nous sépare, nous unit autrement
et les couchers de soleil des paysages partagés
se dorent doucement

et te sourient angéliquement...