Rétention
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 6 janvier 2013, 17:30 - l'écume des jours - Lien permanent
Le temps vole qui glisse entre les doigts
comme le sable blanc de Punta Prima
en septembre.
comme le sable blanc de Punta Prima
en septembre.
Aussi aimé-je ses suspensions, ses rétentions.
Suspension de la photo qui incise l'heure en
happant ton sourire,
rétention de la fumée inhalée au terme du repas.
Moment magique où le grésillement n'est plus
et où le nuage odorant n'est pas encore.
Ton regard se suspend et ton menton s'élève.
Le plafond bas disparaît et déjà les oiseaux du
port crient.
Le baiser que je te volerai tout à l'heure saura-t-il
me confier de ce souffle retenu le secret intime ?
Je me tais et j'espère.
Suspension de la photo qui incise l'heure en
happant ton sourire,
rétention de la fumée inhalée au terme du repas.
Moment magique où le grésillement n'est plus
et où le nuage odorant n'est pas encore.
Ton regard se suspend et ton menton s'élève.
Le plafond bas disparaît et déjà les oiseaux du
port crient.
Le baiser que je te volerai tout à l'heure saura-t-il
me confier de ce souffle retenu le secret intime ?
Je me tais et j'espère.