Dans les antiques chais
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 13 février 2013, 03:08 - l'écume des jours - Lien permanent
Nous marchions silencieux.
Le sol était de sable. La patine
du bois, notre seule lueur.
Le sol était de sable. La patine
du bois, notre seule lueur.
Nous nous guidions à l'odeur
des vieux foudres égueulés :
arôme de rancio et toucher
de fruits secs. Combien de couples
avant nous s'en étaient abreuvés
au dessert avant de s'aimer lentement ?
Mais les fûts étaient vides et le bois
craquait d'être sec. Un temps pourtant,
la vie revint. Par notre marche. Et nos mains.
des vieux foudres égueulés :
arôme de rancio et toucher
de fruits secs. Combien de couples
avant nous s'en étaient abreuvés
au dessert avant de s'aimer lentement ?
Mais les fûts étaient vides et le bois
craquait d'être sec. Un temps pourtant,
la vie revint. Par notre marche. Et nos mains.