La femme que j'aime
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 14 février 2013, 13:37 - l'écume des jours - Lien permanent
Je n'ai pas de Valentine et ne suis Valentin ;
la femme que j'aime est un puits de senteurs,
une effusion de couleurs, sages et inouïes.
la femme que j'aime est un puits de senteurs,
une effusion de couleurs, sages et inouïes.
Chaque jour lui est hommage et chaque nuit
me parle d'elle, tout doucement, dans le creux
de l'oreille. La femme que j'aime guide ma main
et mes vers en deux langues la célèbrent, le long
d'un fleuve gris ou au bord d'une mer d'opaline.
Qu'importent la distance et le regard d'autrui.
Le quotidien n'est pas pour nous et, aliciens en diable,
nous faisons de chaque jour un non-anniversaire précieux
où nous nous serrons tendrement, ses yeux dedans les miens.
me parle d'elle, tout doucement, dans le creux
de l'oreille. La femme que j'aime guide ma main
et mes vers en deux langues la célèbrent, le long
d'un fleuve gris ou au bord d'une mer d'opaline.
Qu'importent la distance et le regard d'autrui.
Le quotidien n'est pas pour nous et, aliciens en diable,
nous faisons de chaque jour un non-anniversaire précieux
où nous nous serrons tendrement, ses yeux dedans les miens.