Je le frottais paume à paume et ma peau,
éclaircie, se lissait. Les heures alors passaient

et je le retrouvais partout qui crissait, salissait,
rétif aux vaines aspirations. Or vois-tu, mon amour,

j'en ai retrouvé quelques grains desséchés dedans
ma poche aveugle et, d'émotion, j'en ai pleuré,

retrouvant,dans la magie de mes larmes salées, le gras
de ces poignées qui, à Punta Prima, longtemps nous unissaient.