Seuil de la nuit
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 1 mars 2013, 05:47 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime nos conversations
qui déchirent la nuit en son
seuil comme le papier trempé
qui déchirent la nuit en son
seuil comme le papier trempé
d'une pâtisserie désirée. L'heure
n'est plus mais le corps tient encore
et la bouche sourit, éperdue et heureuse.
La nuit ne commence pas, pas plus qu'elle
ne bascule. Non, la nuit pour moi tient toute
dans ce seuil odorant où ta voix se fraie une
route petite, un océan de caresses pour m'étourdir
enfin, bien loin de cette humaine condition qui,
sans toi, est un masque sévère pour le sorcier blasé.
n'est plus mais le corps tient encore
et la bouche sourit, éperdue et heureuse.
La nuit ne commence pas, pas plus qu'elle
ne bascule. Non, la nuit pour moi tient toute
dans ce seuil odorant où ta voix se fraie une
route petite, un océan de caresses pour m'étourdir
enfin, bien loin de cette humaine condition qui,
sans toi, est un masque sévère pour le sorcier blasé.