Le ciel est gris et le cœur serein
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 20 mars 2013, 10:20 - l'écume des jours - Lien permanent
La neige s'en est allée qui entravait mes pas dans la vallée ;
le temps a passé et le ciel est gris qui peigne tes cheveux,
là-bas, à Sassenage, austère domino de ciment qu'égaye un château
à la Pagnol, trois ou quatre chevaux dans un pré et les sommets
enneigés du Vercors tout proche.
le temps a passé et le ciel est gris qui peigne tes cheveux,
là-bas, à Sassenage, austère domino de ciment qu'égaye un château
à la Pagnol, trois ou quatre chevaux dans un pré et les sommets
enneigés du Vercors tout proche.
Le ciel est gris, pareillement, aux portes de Béziers, et je songe
que la distance n'est rien dans le détail de l'amour. Les kilomètres
sont sable entre les doigts et même si mes pneus s'usent contre
l'asphalte sans regard, je suis comme un enfant dans l'attente des
nouveaux, ma gomme à moi sur la page de nos vies.
Il fut un temps où je rayais de rouge les jours sur un calendrier
de carton comme l'on s'acquitte d'une dette et de son amertume,
à présent je feuillette les semaines saupoudrées des diamants de
tes dents. Mon cœur est serein que ta voix caresse. C'est aujourd'hui
le printemps ; sur le carreau de la cuisine, ta primevère tressaille.
que la distance n'est rien dans le détail de l'amour. Les kilomètres
sont sable entre les doigts et même si mes pneus s'usent contre
l'asphalte sans regard, je suis comme un enfant dans l'attente des
nouveaux, ma gomme à moi sur la page de nos vies.
Il fut un temps où je rayais de rouge les jours sur un calendrier
de carton comme l'on s'acquitte d'une dette et de son amertume,
à présent je feuillette les semaines saupoudrées des diamants de
tes dents. Mon cœur est serein que ta voix caresse. C'est aujourd'hui
le printemps ; sur le carreau de la cuisine, ta primevère tressaille.