souffle odorant et le froissement de mon livre
ouvert contre le drap. Nulle autre frontière que
ton nez cognant le mien au hasard de l'étreinte
immobile. Pour l'instant. Temps suspendu à
ton souffle en songe et qui déjà me cherche,
par delà ma voix d'ordinaire un peu rauque
et qui enfin se tait. La peau est infinie dans
le jeu des amants qui s'installe bientôt.

Dors-tu ? Je ne le sais ni le veux savoir.
Place aux gestes à présent et que cesse mon écrit.