Comptes de fantaisie
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 23 avril 2013, 04:01 - l'écume des jours - Lien permanent
Alors que juin se profile et que déjà
le printemps s'exhale, je compte nos jours
comme cailloux de Poucet. Ma main peine à
les tous contenir, aide-moi, mon amour,
le printemps s'exhale, je compte nos jours
comme cailloux de Poucet. Ma main peine à
les tous contenir, aide-moi, mon amour,
penchée au bord de l'onde saline. Et un,
et dix, et cent... ma vue se trouble et
mes doigts serrent les tiens. Se peut-il
que j'en perde le compte alors que j'en
ressens chaque grain. Il y a en mon cœur,
à chaque minute, plus de battements que
de jours à ma vue. L'absence et la distance
n'y pourront mais : les jours coulent et nous font.
et dix, et cent... ma vue se trouble et
mes doigts serrent les tiens. Se peut-il
que j'en perde le compte alors que j'en
ressens chaque grain. Il y a en mon cœur,
à chaque minute, plus de battements que
de jours à ma vue. L'absence et la distance
n'y pourront mais : les jours coulent et nous font.