Rêves au matin obscur
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 25 avril 2013, 06:14 - l'écume des jours - Lien permanent
J'ai rêvé de ta peau comme de mes draps au matin,
dans l'obscurité. L'air était doux et tes mains boréales.
Je fermais les yeux et y passais la joue. Les couleurs,
en nappes polaires, naissaient de son toucher odorant.
dans l'obscurité. L'air était doux et tes mains boréales.
Je fermais les yeux et y passais la joue. Les couleurs,
en nappes polaires, naissaient de son toucher odorant.
J'ai rêvé de ta peau comme d'une plage où m'asseoir, longuement,
le bout des pieds dans l'onde cependant qu'au loin la felouque
passe, aux voiles claires, chargée d'épices, sans espoir de retour.
J'ai rêvé de ta peau comme de ma page de la nuit, ingravide, essentielle ;
tu m'y montrais les mots dont peu à peu, sans accoup, je te caresserais.
J'ai rêvé de ta peau et me suis rendormi, le cœur en écharpe autour de tes mains jolies.
le bout des pieds dans l'onde cependant qu'au loin la felouque
passe, aux voiles claires, chargée d'épices, sans espoir de retour.
J'ai rêvé de ta peau comme de ma page de la nuit, ingravide, essentielle ;
tu m'y montrais les mots dont peu à peu, sans accoup, je te caresserais.
J'ai rêvé de ta peau et me suis rendormi, le cœur en écharpe autour de tes mains jolies.