J'ai rêvé de ta peau comme d'une plage où m'asseoir, longuement,
le bout des pieds dans l'onde cependant qu'au loin la felouque
passe, aux voiles claires, chargée d'épices, sans espoir de retour.

J'ai rêvé de ta peau comme de ma page de la nuit, ingravide, essentielle ;
tu m'y montrais les mots dont peu à peu, sans accoup, je te caresserais.

J'ai rêvé de ta peau et me suis rendormi, le cœur en écharpe autour de tes mains jolies.