Lenteurs
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 1 mai 2013, 08:36 - l'écume des jours - Lien permanent
Comme la vie est lente qui autrefois courait ;
je vois interminable ce premier matin de mai
où la famille attend de bien grandes nouvelles,
je vois interminable ce premier matin de mai
où la famille attend de bien grandes nouvelles,
où je sais la douleur se mêler au bonheur,
où je me sens perdu ayant perdu l'amour,
où je vois mon père marcher petitement.
Comme la vie est lente et violente l'espérance ;
la chair de ma chair dort qui bientôt prendra un
café et me fera voir du monde ce qu'aujourd'hui
ne sais. Mais la lenteur est belle qui s'émaille
de détails petits et savoureux et qui feront mémoire
bientôt d'un premier jour de mai que nous savions joli.
où je me sens perdu ayant perdu l'amour,
où je vois mon père marcher petitement.
Comme la vie est lente et violente l'espérance ;
la chair de ma chair dort qui bientôt prendra un
café et me fera voir du monde ce qu'aujourd'hui
ne sais. Mais la lenteur est belle qui s'émaille
de détails petits et savoureux et qui feront mémoire
bientôt d'un premier jour de mai que nous savions joli.