où je sais la douleur se mêler au bonheur,
où je me sens perdu ayant perdu l'amour,
où je vois mon père marcher petitement.

Comme la vie est lente et violente l'espérance ;
la chair de ma chair dort qui bientôt prendra un
café et me fera voir du monde ce qu'aujourd'hui

ne sais. Mais la lenteur est belle qui s'émaille
de détails petits et savoureux et qui feront mémoire
bientôt d'un premier jour de mai que nous savions joli.