Vers libres (petit art apoétique)
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 4 mai 2013, 21:19 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime laisser filer le vers comme une phrase
et, coquet, le briser d'un coup sec, comme queue
de haricot. Parfois j'hésite et recoupe. La place
du mot, l'harmonie visuelle, le goût de suprendre
et, coquet, le briser d'un coup sec, comme queue
de haricot. Parfois j'hésite et recoupe. La place
du mot, l'harmonie visuelle, le goût de suprendre
sont, je l'avoue, mes seuls ferments. Et si d'aventure
j'écris en vers régulier, c'est pour plaire à un ami,
en hommage à un poète ou, tout simplement, chercher
la tendre liberté dans la fière contrainte.