Se détacher, avancer
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 9 mai 2013, 05:38 - l'écume des jours - Lien permanent
On dit que la barbe pousse encore
aux hommes fraîchement décédés.
aux hommes fraîchement décédés.
Moi, j'ai encore son parfum sous
les doigts alors qu'elle s'en est allée
il y a longtemps déjà. Silence de l'aimée ;
peur de perdre à jamais sa voix qui portait
mes écrits. Sur la route, j'avance. Rouleau
à la Kerouac. Prospectif, cette fois. Garder
de notre présence le plus riche. Souhaiter
son bonheur, ouvrir les yeux aux présences
amis et que l'attachement faisait hélas trop
souvent oublier. Se taire enfin. Pour demain
mieux parler.
les doigts alors qu'elle s'en est allée
il y a longtemps déjà. Silence de l'aimée ;
peur de perdre à jamais sa voix qui portait
mes écrits. Sur la route, j'avance. Rouleau
à la Kerouac. Prospectif, cette fois. Garder
de notre présence le plus riche. Souhaiter
son bonheur, ouvrir les yeux aux présences
amis et que l'attachement faisait hélas trop
souvent oublier. Se taire enfin. Pour demain
mieux parler.