tramway à son terminus et des commerces éloignés. L'immeuble
semble morose. En bas à gauche, une lumière jaunâtre domine de
rares voitures. Les appartements montrent leur dos. Derrière,
la vie couve et les dialogues naissent, insoupçonnés.

J'ai peu connu la résidence des Colibris et la rue des Pies
de Sassenage mais elles sont en moi, secrètement, comme une
porte ouverte vers ce temps possible qui ne fut pas et qui
cependant me fait, jour après jour, à l'ombre de ta vie.