Tout comme le palimpseste.
Peut-être même plus encore.
Le palimpseste est archéologie,
le filigrane synchronie, symphonie.

Plusieurs réalités en un même point,
en un même moment. Qui aime encore
qu'il ne devait plus aimer. Qui pense
à des mains de poète en caressant
sa souris. Mais, ne nous y trompons

pas. Le filigrane ne confond ni ne
supplante. Les images, les sentiments
coexistent. Foisonnants. Que serais-je,
que serais-tu, sans notre filigrane ?